HONGRIE,
De Sombor à Gyor
De Sombor à Baja, 69 km
Nous avons quitté la Serbie ce matin. Il nous restait quelques dinars mais le bureau de change voulait bien nous donner des dinars contre des euros mais pas le contraire. C’est une drôle de notion de change.
La frontière s’est passée sans problème et notre étape était plate. Il fait par contre très chaud, très lourd et des orages éclatent régulièrement.
Nous sommes dans un camping au bord du Danube et il y a des affiches pour préciser qu’il faut faire attention aux vols. Ce n’est pas rassurant!
De Baja à Dunaujvaros, 108 km
Nous avons continué de traverser notre plaine plate et cultivée. L’orage ou plutôt les orages nous ont accompagnés toute la journée. Nous avions repéré deux campings à choisir en fonction de notre forme. En fait ce sont les ponts sur le Danube accessibles aux vélos qui nous ont déterminés. Arrivés enfin au camping le gérant nous a annoncés qu’il etait complet car il y avait un rassemblement de scouts…
De Dunaujvaros à Budapest, 86 km
Tout avait mal commencé ce matin. Après trois kilomètres de côte nous avons constaté que la route que nous devions prendre était interdite aux vélos. Nous avons choisi un autre parcours qui nous faisait parcourir 12 kilomètres supplémentaires. Cette nouvelle route était très fréquentée par les gros poids lourds. Nous guettions dans nos rétroviseurs et plongions dans le bas côté dès qu’ils arrivaient.
Nous sommes arrivés juste quand le bac partait… Nous avons attendu le prochain.
Nous avons retrouvé une autre route interdite aux vélos. Nous avons fait fi de la pancarte mais la circulation était tellement intense que nous avons fui sur des chemins de terre. Comme il y a des averses d’orages fréquentes les flaques d’eau inondaient le passage. Nous étions de plus en plus boueux et fatigués. Nous avons cherché toute la journée l’eurovelo 6 sans succès. Le premier camping choisi était virtuel, le suivant nous a demandé 20 kilomètres de périphérique.
Mais au camping nous avons trouvé de la bière, une bonne soupe et un groupe musical hongrois. Ça y est ; on est remis.
De Budapest à Szob, 71 km
Il est toujours difficile de sortir d’une grande ville à vélo mais cela nous permet d’admirer toutes les belles bâtisses et Budapest en regorge.
Le palais présidentiel nous avait étonnés l’an dernier avec sa relève de la garde. Cette année quelques petites tentes installées à proximité des gardes nous ont surpris. L’objet de cette implantation est de protester contre le sort réservé aux immigrés. Comment sont-ils autorisés ou tolérés à cet endroit ??
Nous avons assez vite retrouvé une piste cyclable le long du Danube et traversé quelques villes « station balnéaire » très peuplées pour le week-end avec cette chaleur.
Nous nous sommes installés au camping de Szob que nous avions apprécié l’an dernier. Dans le village y a une fête des vélos couchés avec de drôles de spécimens. Demain ce sera repos en admirant le Danube depuis notre banc.
Repos à Szob
Se lever à 7h30 ! Presque aucune activité physique de la journée si ce n’est faire les courses, la lessive, la sieste, manger… Nous sommes restés assis sur notre banc face au Danube à chercher un moyen de transport pour aller de Vienne à Metabief avec nos vélos. Pour l’instant nous avons des billets jusque Salzburg.
De Szob à Gyor, 110 km
Sur l’autre rive une famille allemande, les parents et leurs trois enfants qui semblaient épuisés, nous a demandé si nous disposions de la carte de l’eurovelo 6. Tout le long de la journée lorsque l’eurovelo empruntait une route avec de nombreux poids lourds (transportant des véhicules Suzuki) sans aucune marge de sécurité pour rouler ou a contrario lorsque l’eurovelo proposait un chemin de terre et que nous nous retrouvions en plein champ sans aucune indication nous pensions à ce qu’avaient du vivre cette famille habituée à un pays où le vélo existe vraiment.
Nous avions prévu de nous arrêter à la station thermale de Komaron. Lorsque l’on nous a montré le petit emplacement pour notre tente coincé entre deux campings cars et le prix correspondant nous avons fui vers la ville suivante. C’était loin mais cela valait la peine !