De Sottomarina à Venise
Du 15 au 20 mai 2017
Les cyclistes qui veulent visiter Venise et y rester quelques jours doivent s’organiser pour laisser leurs vélos hors de Venise. Les vélos sont interdits dans la ville, même pour les enfants, et le prix des parkings ou des consignes est assez dissuasif. Nous avons donc laissé notre tente et nos vélos au camping de SOTTOMARINA, très complaisant. C’est une bonne solution.
SOTTOMARINA – VENISE en bus
Le bus a suivi la lagune et nous sommes arrivés à Venise vers 11 heures. Le temps de boire un café en terrasse, de manger quelques fette de copa comme d’habitude, et nous trouvons assez facilement la location que nous avions réservée. Mais il faut attendre 15h30 pour en disposer. C’est un logement très propre, très « clareteux » comme on dit chez nous, et il est très bien situé (Campo San Agostino, dans le quartier San Polo, au centre de VENISE), c’est calme, mais l’équipement de la cuisine est assez sommaire : ils ont envie qu’on fasse vivre les restos.
Nous nous promenons un peu en fin d’après-midi pour commencer à découvrir ce mythe qu’est VENISE et il est vrai que c’est beau, unique, on peut dire sans exagérer : exceptionnel. Sa réputation n’est pas usurpée. Dès qu’on quitte les rues à touristes il y a plein de vieilles maisons, de petites ruelles sombres, de petits canaux sales et c’est encore plus beau.
Zéro kilomètre à vélo mais beaucoup de kilomètres à pieds. Nous profitons de la matinée pour découvrir d’autres rues et faire des courses, en attendant Élisabeth et Marcel qui doivent arriver à la gare (ils arriveront avec une heure de retard : le vélo c’est quand même plus fiable que le train).
L’après-midi nous passons le Rialto pour aller visiter le quartier de l’hôpital San Giovanni et Paolo. Nous longeons le canal della Nevi etc. et nous arrivons dans le Ghetto où nous mangeons une super glace. Bref on marche, on photographie, on savoure… de vrais touristes en vacances.
Visite de la place San Marco, du palais des doges, du pont des soupirs et de la prison. Vers 9 heures il n’y avait pas trop de monde mais dans la journée cela se gâte vraiment. La foule, le soleil et encore beaucoup de marche ; les journées sans vélo sont bien fatigantes. Heureusement qu’il y a des glaces (celles de Nico au Zattere). Nous visitons aussi l’église des Frari, près de notre location, elle est assez impressionnante.
Aujourd’hui journée vaporetto. En fait c’est un métro, c’est bondé, bruyant, mais il va sur l’eau. On y est tassé les uns sur les autres, on ne peut plus respirer, sinon les gaz du moteur, mais on y est content : on va aux iles ! MURANO et BURANO.
Murano
On défile d’abord dans des magasins de verroterie et on va voir un maître verrier qui nous souffle un cheval bleu en trois minutes et qu’il vendra trente euros. Puis à BURANO on défile dans les magasins de dentelle où nous avons vu aussi des dentelières à l’œuvre ; là c’est un peu plus long.
Cela dit BURANO est un très beau village, très coloré et finalement assez serein lorsqu’on quitte la rue des commerçants.
Il y a même un très beau jardin où personne ne va et qui nous fait oublier un peu la foule de la place Saint Marc. Bref, c’est quand même bien, même si j’ai de bonnes ampoules aux pieds.
Aïe aïe aïe mon pied ! Hier soir je me suis cogné violemment le pied (j’étais pieds nus) et j’ai un doigt de pied en compote. Je ne peux plus guère marcher et je passe la matinée allongé sur le canapé[1] pendant que les autres vadrouillent et font les courses.
L’après-midi je fais un effort pour aller dire au-revoir à la place San Marco et pour visiter le musée Correr.
Bilan. La « cité des doges » mérite bien ses surnoms de « sérénissime » ou de « reine de l’Adriatique ». C’est vraiment une super ville, à voir et à revoir absolument, mais avec un peu plus de moyens financiers. Tout y est cher, et le prix des visites, des musées, représente un certain budget pour ne pas dire un budget certain.
[1] Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour arriver à avoir le droit de se reposer un peu !
Samedi 20 mai VENISE – SOTTOMARINA en bus
Nous avons repris le bus à 10h30 et nous avons retrouvé nos vélos vers 12h30. Il pleut beaucoup et il ne fait plus très chaud. L’après-midi sera consacré à la lessive car il n’y avait pas de machine à laver dans la location. 40 minutes pour laver, 48 minutes pour sécher, cela occupe bien, d’autant plus que ceux qui ont utilisé le sèche-linge avant nous ne l’ont pas vidé. Il a fallu lancer un appel au haut-parleur pour retrouver les coupables.
Petite promenade au bord de l’eau et au-revoir Sotto.