De Lunéville à Fontenoy le Château, 99 km.
Sous un soleil radieux nous avons chevauché nos bicyclettes équipées pour un nouveau périple.
Nous avons croisé le « Tour de la mirabelle « près d’Essey la Côte, campagne verte et bien vallonnée.
Pas très écolo ce circuit à vélo accompagné d’au moins une centaine de motos et de voitures. C’est pourtant le jour de la Terre aujourd’hui !
Le vent transportait beaucoup de pollens irritants pour les yeux. Tout cela n’a pas du tout entamé notre bonheur de traverser les Vosges fleuries, souvent le long d’un canal.
Nous sommes arrivés à Fontenoy le Château où on peut remarquer des traces de la richesse passée : la dentelle blanche, le kirsch et les couverts.
C’est un très joli village en décrépitude. L’hôtel du « Moulin Coutant » où nous avons passé la première nuit est d’un excellent rapport qualité prix : à recommander
De Fontenoy le château à Gray, 118 km.
Nous avons pris une photo de le fresque de Julie Daubié, première femme française ayant obtenu le baccalauréat en 1861, avant de quitter Fontenoy le Château. Juste le temps que la première averse arrive. L’avantage de la pluie c’est qu’on ne souffre pas de la chaleur. De plus les pollens en suspension dans l’air la veille ne nous irritaient plus les yeux. On avait de quoi se les rincer !
Nous avons ensuite emprunté la voie cyclable » Charles le Téméraire » qui est bien fléchée mais qui suit tous les méandres de la Saône. Voilà ce qui explique la longueur de notre étape : la ligne droite n’était pas du tout une bonne estimation !
Le calme, les paysages verdoyants avec les troupeaux de bovins nous ont fait apprécier ces nombreux kilomètres .
De Gray à Nuits Saint Georges, 85 km.
Nous avons commencé par 30 kilomètres dans le brouillard avant de retrouver des petits villages bourguignons bien coquets. Les pancartes affichent des noms connus comme Vosne Romanée. Nous faisons étape à Nuits Saint Georges.
De Nuits Saint Georges à Génelard, 107 km.
Toujours sous le soleil mais avec un vent de face de 10 km/h, nous avons traversé le vignoble bourguignon et ses villages coquets de maisons en pierres.
L’air sentait bon le lilas tout le long du parcours.
De Génelard à Feurs, 127 km.
Nous avons été reçus comme des rois chez Denis et Colette. Connaissant notre faible pour le Bourgogne et la préférence de Colette pour le Chambertin, Denis n’a pas hésité à nous faire déguster un grand cru.
Frais et dispos, le lendemain Génelard à Roann, nous avons bien roulé de Génelard à Roanne ; nous avons longé un canal jusque Paray le Monial puis emprunté une piste cyclable. Nous sommes arrivés à 14 heures un peu affamés à Roanne mais contents d’avoir parcouru cette distance dans une campagne calme et verdoyante.
De Roanne à Neulise, nous avons monté notre première belle côte de notre périple, prenant le temps, vu la vitesse de notre ascension d’admirer toutes les fleurs du talus.
Ensuite les choses se sont compliquées ; la route nationale était déviée sur « notre » départementale pour cause de travaux. Nous avons tenté de cohabiter quelques kilomètres avec les poids lourds mais nous avons vite craint pour notre survie. Nous avons choisi d’allonger notre parcours en empruntant des routes secondaires.
Nous sommes hébergés dans une chambre d’hôtes et nous n’avons pas besoin de berceuses ce soir.
De Feurs a Montchouvet, 107 km.
Nous avons emprunté de jolies petites routes dans la vallée de la Loire puis fait l’ascension de notre premier col du périple à 1140m, le tout sous un soleil radieux.
Ça y est, nous sommes arrivés à Montchouvet .
La pluie est prévue pour les jours suivants mais ce n’est pas grave , nous ferons la fête à l’intérieur .