ALLEMAGNE : De Landsberg am Lech à Salzburg

De Landsberg à München, 67 km

Nous avons essuyé un fort orage hier soir. Un touriste du camping, désolé de voir notre tente humide, est venu nous proposer de nous installer dans son combi volkswagen. Il nous disait que l’humidité n’est pas bonne pour notre santé. C’était un geste aimable qui nous touchait mais, comme nous nous croyons encore jeunes, nous avons préféré notre tipi.

Le lendemain midi pendant le pique-nique nous avons réussi à sécher la toile.

L’étape consistait en des faux plats, très agréables pour progresser.

L’arrivée à Munich par les nombreuses pistes cyclables ne pose pas de problèmes.  Les vélos sont monnaie courante ;  il n’y a qu’à voir ceux en stationnement près des bouches de métro.

De Munchen à Bad Endorf, 86 km

Nous avons roulé pendant 20 kilomètres ce matin pour sortir de l’agglomération de Munich. Nous avons emprunté le ring, un périphérique spécial vélos.  C’est vraiment super en Allemagne.

Nous avons ensuite rencontré un allemand d’origine roumaine qui nous a conduits jusqu’à son lieu de travail  (Intel) et nous a indiqué la suite de l’itinéraire: une piste d’aviation . Celle là  on ne l’avait pas encore pratiquée  !

Nous avons ensuite longé  le Mangfall, affluent de l’Inn, jusque Rosenheim. Nous avons contourné le lac de Simsee pour nous installer dans un camping superbe : un silence exceptionnel, une vue directe sur les Alpes…

De Bad Endorf à  Salzbourg, 81 km

Le vent a soufflé fort pendant la nuit séchant la tente au fur et à  mesure que la pluie la mouillant.  Nous sommes donc partis pratiquement secs le matin et avons contemplé les couleurs vertes des lacs Simsee et Chiemsee.

La pluie est très vite revenue et ne nous a pas quittés de la journée ;  la température n’était pas très élevée.  Heureusement qu’il y avait quelques grimpettes pour nous réchauffer  !

Nous avons découvert la belle ville de Salzburg en longeant le Salzach.

Transis de froid, nous avons pris une chambre dans une auberge de jeunesse. Nous avons ainsi pu analyser l’alimentation des autrichiens de 12 – 14 ans : les légumes ou les fruits ne font pas du tout partie de leur consommation, que ce soient filles ou garçons.