De Boursonne à Domfront

Du 2 au 9 octobre 2017

BOURSONNE – SAINT LEU D’ESSERENT 60 kms

La difficulté du jour a été non pas de quitter BOURSONNE mais de rejoindre CREPY-EN-VALOIS. La RN2 est en travaux et nous n’avons pas réussi à la traverser pour aller à VAUMOISE ; nous connaissons pourtant bien la région. Nous avons galéré dans la forêt, sur les chemins de sable, à pousser nos vélos et il nous a fallu deux heures pour aller à CREPY (12 kms !).

La suite a été plus sereine malgré le vent de face. Quelle idée de vouloir encore aller vers l’Ouest !

SENLIS, ville natale d’un penseur à vélo, CHANTILLY et son magnifique château, la forêt, tout est très beau sauf le temps.

Nous nous arrêtons à SAINT LEU où il y a un beau camping. Après quatre jours de « repos » à BOURSONNE, nous avons besoin de repos.

L’église Saint-Nicolas est une église de styles roman et gothique située sur la commune de Saint-Leu-d’Esserent. C’est une ancienne église prieurale, bâtie entre le milieu du xii^esiècle et le premier quart du xiii^esiècle pour les moines du prieuré clunisien de Saint-Leu. Par sa position en limite d’un plateau, elle domine la ville et une partie de la vallée de l’Oise, et sa silhouette caractéristique est visible de loin. Le massif occidental est encore de style roman ; achevé vers 1150, il correspond à un projet de reconstruction moins ambitieux finalement abandonné. Quelques années plus tard seulement, la construction de l’église gothique actuelle commence par l’abside vers 1160, et se poursuit par le chœur et la nef, terminés entre 1190 et 1210 environ. L’édifice frappe par ses dimensions imposantes, proches de celles d’une cathédrale. La pureté de son architecture est remarquable, aucun remaniement important n’ayant jamais été entrepris avant les restaurations à la suite du classement précoce aux monuments historiques en 1840.

Le soir nous n’avons guère le choix et nous reprenons notre régime pizza. La nuit nous reprenons notre régime pluie.

LES ANDELYS – ANET 62 kms

Il a beau ne pas pleuvoir, au petit matin tout est trempé. Tant pis, on replie. Le programme de la journée est chargé, et ce sera effectivement une très belle journée, complète à tous points de vue.

Nous avons passé un long moment à GIVERNY : quel plaisir ! La maison de Monet n’a rien d’un château mais elle est très agréable. Quant au jardin, il est d’une richesse florale inégalable et l’ensemble est composé avec des perspectives de couleurs qui sont superbes. En plus il faisait beau et il ‘y avait pas trop de monde. Même les nymphéas étaient abordables. Ensuite nous avons visité le musée des impressionnistes qui consacrait une exposition à Henri Manguin, le « peintre de la volupté », un impressionniste à l’origine du fauvisme, très intéressant à découvrir.

Sur un plan cycliste la journée a aussi été parfaite. Nous sommes partis vers le Sud et nous avons traversé la Seine à BONNIERES. Nous avons eu là quelques chemins très pentus, dans les bois, au calme, puis des petites routes tranquilles avant de rattraper une piste cyclable le long de l’Eure.

Nous nous arrêtons au camping d’ANET (prononcer Annette) où il y a un château bien connu des cruciverbistes. Nous campons au bord de l’eau, et même si c’est encore très humide et assez froid, nous y sommes bien.

Le soir nous mangeons dans un agréable petit resto italien, il Castillo, qui propose bien d’autres choses que des pizzas : ouf !

ANET – CHARTRES 75 kms

Parcours agréable, principalement en suivant la vallée de l’Eure, d’abord sur une piste (qui s’arrête à la limite du département de l’Eure) puis sur de belles petites routes, en passant par DREUX, NOGENT LE ROI, MAINTENON etc. Le ciel était bien chargé mais nous avons réussi à planter la tente sans averses.

La cathédrale de CHARTRES est toujours aussi majestueuse. Les sculptures sont en cours de rafraîchissement et elles sont superbes. Il pleut bien lorsque nous sortons et nous n’avons qu’à nous réfugier dans une belle crêperie moyenâgeuse, les Trois Lys, avant de faire un petit tour dans CHARTRES by night, illuminé par de belles créations artistiques.

BRUNELLES – ALENCON 82 kms

2 degrés au réveil, c’est dire que la nuit a été fraîche et les premiers kilomètres nous donnent la piquette ! Mais ils sont agréables : des prairies, des haies, des prairies, un champ, des pâturages avec de belles bêtes (mais toujours pas de percherons !), la campagne est belle et le parcours est facilité par une belle piste qui, pour l’essentiel, suit une ancienne voie de chemin de fer. Que du plaisir, sans efforts.

Comme nous avons eu bien froid la nuit dernière, nous optons pour un hôtel à ALENÇON. C’est un hôtel simple, près de la gare, mais c’est bien. Le gérant nous conseille un resto qui s’avère être une véritable perle : l’Épicure. La chef, Pauline Thomas, a 24 ans et a ouvert ce resto le 8 juillet et il est déjà complet tous les jours. Cette jeune fille ira loin car sa cuisine est on ne peut plus soignée et fine.