De Ankaran à Rijeka, 81 km

La traversée de l’Istrie nous a beaucoup plu, même si nous avons essuyé encore quelques averses. C’est une région de petite montagne, verdoyante, avec des prés fleuris, des amas de roches et peu d’âmes qui vivent. Nous avons croisé un poste frontière croate à 800m d’altitude. Nos cartes d’identité, soigneusement examinées ont été validées. La descente sur Rijeka était plus encombrée par les voitures mais on est toujours étonnés d’avoir autant de kilomètres faciles à descendre après quarante kilomètres de montée.

De Rijeka à Senj, 71 km

Nous avons suivi la côte adriatique de la Croatie depuis Rijeka jusque Senj. Nous n’avons omis aucun contour, aucun creux, aucune bosse. C’est un bon moyen de comprendre la dimension fractale : après avoir parcouru 10 km à vélo on se retrouve à 30 m à vol d’oiseau de son point de départ. A noter que c’est la première journée depuis notre départ que nous n’avons eu aucune goutte de pluie et que nous restons bras nus du matin au soir. Il fallait savoir attendre… Autrement la mer est d’un bleu profond et très limpide, les paysages rocheux sont magnifiques et désertiques. Pour nous reposer nous avons loué une chambre chez l’habitant ; c’est le grand luxe et nous sommes accueillis avec des boissons fraîches, le tout pour 30 €. De quoi ne plus aller au camping ! [/av_textblock] [/av_one_full]

De Senj à Velo Kovnerico, 85 km

Tout semblait difficile au départ ce matin : une route chargée de gros poids lourds, des nuages très  menaçants vers la zone où nous nous dirigions,  un vent de face fort et un dénivelé important. Mais nous voulions voir les lacs de Plivitce… alors nous sommes partis. Une première montée de 700m de dénivelé pour se mettre en jambes les deux premières heures nous a bien chauffés.

Un regard dans le rétroviseur nous a permis d’admirer Senj.

La route ensuite fut bien vallonnée, les camions tout à fait supportables et le soleil nous accompagnait. Comme il y avait beaucoup de virages en épingles à cheveux, le vent était favorable une fois sur deux.

Nous nous sommes installés dans un camping occupé en majorité par des Français et l’orage arrive !

Plitvička, 10 km à pied

Une journée à pied, en bus, en « petit train  » et en bateau pour découvrir les lacs de Plivitce, classé site mondial de L’UNESCO.

C’est grandiose, nous sommes bien récompensés de nos efforts d’hier.

L’eau affleure de tous les côtés dans un paysage sauvage et rocheux.

De Plitvice à  Muskovci, 91 km

Nous avons commencé la journée en empruntant la « nationale 1 ». Nous avions trois kilomètres pour nous décider : soit nous continuons sur cette grande route bien bitumée et pas trop accidentée soit nous préférons une plus petite départementale plus longue avec de bonnes côtes. Comme c’était dimanche et que peu de poids lourds étaient de sortie nous n’avons presque pas hésité. Nous avons d’abord découvert des zones de lacs immenses et ensuite des espaces rocheux comme dans les alpages.

Nous avons effectué nos courses à Udbina, un village perché qui semblait très pauvre et sans aucune maison ancienne. Beaucoup d’immeubles de trois étages avaient au plus quarante ans et l’église était famblant neuf.

Arrivés à Gračac, nous avons opté pour une petite route qui nous a menés jusqu’à un col. Tous ces kilomètres sont parcourus sans voir âme qui vive, les quelques maisons existantes étant très éloignées de la route. Nous sommes redescendus quasiment au niveau de la mer dans un camping situé près de superbes chutes d’eau étourdissantes.

Pendant la descente nous avons senti la différence de chaleur et ça y est, on peut dire qu’il fait chaud.

De Muskovci à  Vodice, 81 km

Notre camping était dans le fond de la vallée près des grenouilles et d’une belle chute d’eau. Pour sortir de ce trou perdu nous avons emprunté une petite route sinueuse, magnifique avec de belles vues sur les monts avoisinants. Nous avons ensuite continué de sillonner l’arrière-pays montagneux de cette partie de la Croatie. Les maisons semblent très pauvres, inachevées, sans crépis, sans jardin. On rencontre aussi beaucoup des constructions inachevées.  Seuls les murs ont été montés.

Nous avons retrouvé l’Adriatique dans l’après-midi et je n’ai pas résisté au plaisir de la baignade.

De Vodice à Okrug, 76 km

Le trajet était simple aujourd’hui car nous avons suivi la route côtière numéro 8. Cependant la première partie était dangereuse car les routes convergent vers le même pont avant Sibelnik. La circulation devient alors intense et il y a peu, voire pas de places pour deux vélos.

Nous avons repris notre souffle à Sibelnik, belle ville de caractère avec des rues en pierres et un port animé.

Nous avons continué sur la route côtière qui nous permet de bénéficier de superbes vues et d’un air plus frais.

Nous campons sur l’île ( reliée au continent par un pont) de Ciovo. Nous voulions un peu d’exotisme mais nous sommes proches de l’aéroport de Split !

De Okrug à Lokva Rogzonica, 68 km

La journée a commencé par un bouchon pour sortir de l’ile. Un nouveau pont est en construction.  .. L’avantage en vélo c’est qu’on double toutes les voitures en empruntant le trottoir.

Nous avons rejoint Split en passant d’abord par les zones industrielles. Le palais de Dioclétien était notre objectif de visite. Nous avons découvert une très belle vieille ville où les vieilles pierres ont été investies pour loger la population actuelle.

La sortie de Split fut plus difficile nous retrouvant sur une 2 foisx3 voies que nous avonscfuie sur le bas-côté …

Nous avons retrouvé une route côtière plus fréquentable ensuite.

Nous nous sommes arrêtés dans un camping idyllique : la mer est limpide et chaude. On se baigne entre les rochers et les poissons. Le restaurant sert des poissons délicieux à des prix dérisoires. Nous avons des musiciens pour accompagner notre repas. Le camping est à flanc de roche et non avoir une super vue sur la mer. Que demander de plus?

De Lokva Rogzonica à Blace, 96 km

Nous avons encore longé la route côtière, surplombant une mer turquoise splendide. Plus on s’éloigne de Split, moins la côte est construite de résidences secondaires et les paysages n’en sont pas pour autant moins beaux.

Après le contournement d’un passage montagneux nous nous sommes retrouvés dans une zone de marais et de cultures.

Nous avons rejoint la mer, peu profonde et fréquentée par des Croates plus modestes .

Nous sommes arrivés dans un camping où la réception est fermée. Des motards tchèques s’étaient installés quelques minutes avant nous. Ils nous ont offert, sortis de leur coffre réfrigéré deux bières bien fraîches. On a bien apprécié

Croatie, de Ankaran à Blace

De Ankaran à Rijeka, 81 km

La traversée de l’Istrie nous a beaucoup plu, même si nous avons essuyé encore quelques averses. C’est une région de petite montagne, verdoyante, avec des prés fleuris, des amas de roches et peu d’âmes qui vivent.

Nous avons croisé un poste frontière croate à 800m d’altitude. Nos cartes d’identité, soigneusement examinées ont été validées.

La descente sur Rijeka était plus encombrée par les voitures mais on est toujours étonnés d’avoir autant de kilomètres faciles à descendre après quarante kilomètres de montée.

De Rijeka à Senj, 71 km

Nous avons suivi la côte adriatique de la Croatie depuis Rijeka jusque Senj. Nous n’avons omis aucun contour, aucun creux, aucune bosse. C’est un bon moyen de comprendre la dimension fractale : après avoir parcouru 10 km à vélo on se retrouve à 30 m à vol d’oiseau de son point de départ.

A noter que c’est la première journée depuis notre départ que nous n’avons eu aucune goutte de pluie et que nous restons bras nus du matin au soir. Il fallait savoir attendre…

Autrement la mer est d’un bleu profond et très limpide, les paysages rocheux sont magnifiques et désertiques.

Pour nous reposer nous avons loué une chambre chez l’habitant ; c’est le grand luxe et nous sommes accueillis avec des boissons fraîches, le tout pour 30 €. De quoi ne plus aller au camping !

De Senj à Velo Kovnerico, 85 km

Tout semblait difficile au départ ce matin : une route chargée de gros poids lourds, des nuages très  menaçants vers la zone où nous nous dirigions,  un vent de face fort et un dénivelé important. Mais nous voulions voir les lacs de Plivitce… alors nous sommes partis. Une première montée de 700m de dénivelé pour se mettre en jambes les deux premières heures nous a bien chauffés.

Un regard dans le rétroviseur nous a permis d’admirer Senj.

La route ensuite fut bien vallonnée, les camions tout à fait supportables et le soleil nous accompagnait. Comme il y avait beaucoup de virages en épingles à cheveux, le vent était favorable une fois sur deux.

Nous nous sommes installés dans un camping occupé en majorité par des Français et l’orage arrive !

Plitvička, 10 km à pied

Une journée à pied, en bus, en « petit train  » et en bateau pour découvrir les lacs de Plivitce, classé site mondial de L’UNESCO.

C’est grandiose, nous sommes bien récompensés de nos efforts d’hier.

L’eau affleure de tous les côtés dans un paysage sauvage et rocheux.

De Plitvice à  Muskovci, 91 km

Nous avons commencé la journée en empruntant la « nationale 1 ». Nous avions trois kilomètres pour nous décider : soit nous continuons sur cette grande route bien bitumée et pas trop accidentée soit nous préférons une plus petite départementale plus longue avec de bonnes côtes. Comme c’était dimanche et que peu de poids lourds étaient de sortie nous n’avons presque pas hésité. Nous avons d’abord découvert des zones de lacs immenses et ensuite des espaces rocheux comme dans les alpages.

Nous avons effectué nos courses à Udbina, un village perché qui semblait très pauvre et sans aucune maison ancienne. Beaucoup d’immeubles de trois étages avaient au plus quarante ans et l’église était famblant neuf.

Arrivés à Gračac, nous avons opté pour une petite route qui nous a menés jusqu’à un col. Tous ces kilomètres sont parcourus sans voir âme qui vive, les quelques maisons existantes étant très éloignées de la route. Nous sommes redescendus quasiment au niveau de la mer dans un camping situé près de superbes chutes d’eau étourdissantes.

Pendant la descente nous avons senti la différence de chaleur et ça y est, on peut dire qu’il fait chaud.

De Muskovci à  Vodice, 81 km

Notre camping était dans le fond de la vallée près des grenouilles et d’une belle chute d’eau. Pour sortir de ce trou perdu nous avons emprunté une petite route sinueuse, magnifique avec de belles vues sur les monts avoisinants. Nous avons ensuite continué de sillonner l’arrière-pays montagneux de cette partie de la Croatie. Les maisons semblent très pauvres, inachevées, sans crépis, sans jardin. On rencontre aussi beaucoup des constructions inachevées.  Seuls les murs ont été montés.

Nous avons retrouvé l’Adriatique dans l’après-midi et je n’ai pas résisté au plaisir de la baignade.

De Vodice à Okrug, 76 km

Le trajet était simple aujourd’hui car nous avons suivi la route côtière numéro 8. Cependant la première partie était dangereuse car les routes convergent vers le même pont avant Sibelnik. La circulation devient alors intense et il y a peu, voire pas de places pour deux vélos.

Nous avons repris notre souffle à Sibelnik, belle ville de caractère avec des rues en pierres et un port animé.

Nous avons continué sur la route côtière qui nous permet de bénéficier de superbes vues et d’un air plus frais.

Nous campons sur l’île ( reliée au continent par un pont) de Ciovo. Nous voulions un peu d’exotisme mais nous sommes proches de l’aéroport de Split !

De Okrug à Lokva Rogzonica, 68 km

La journée a commencé par un bouchon pour sortir de l’ile. Un nouveau pont est en construction.  .. L’avantage en vélo c’est qu’on double toutes les voitures en empruntant le trottoir.

Nous avons rejoint Split en passant d’abord par les zones industrielles. Le palais de Dioclétien était notre objectif de visite. Nous avons découvert une très belle vieille ville où les vieilles pierres ont été investies pour loger la population actuelle.

La sortie de Split fut plus difficile nous retrouvant sur une 2 foisx3 voies que nous avonscfuie sur le bas-côté …

Nous avons retrouvé une route côtière plus fréquentable ensuite.

Nous nous sommes arrêtés dans un camping idyllique : la mer est limpide et chaude. On se baigne entre les rochers et les poissons. Le restaurant sert des poissons délicieux à des prix dérisoires. Nous avons des musiciens pour accompagner notre repas. Le camping est à flanc de roche et non avoir une super vue sur la mer. Que demander de plus?

De Lokva Rogzonica à Blace, 96 km

Nous avons encore longé la route côtière, surplombant une mer turquoise splendide. Plus on s’éloigne de Split, moins la côte est construite de résidences secondaires et les paysages n’en sont pas pour autant moins beaux.

Après le contournement d’un passage montagneux nous nous sommes retrouvés dans une zone de marais et de cultures.

Nous avons rejoint la mer, peu profonde et fréquentée par des Croates plus modestes .

Nous sommes arrivés dans un camping où la réception est fermée. Des motards tchèques s’étaient installés quelques minutes avant nous. Ils nous ont offert, sortis de leur coffre réfrigéré deux bières bien fraîches. On a bien apprécié