ROUMANIE,
de Corabia à Dobreta Turnu Severin
De Corabia à Craiova, 102 km
Les campings sont inexistants dans cette zone de la Roumanie et comme ce n’est pas non plus une région touristique il y a peu d’hébergements chez l’habitant ou d’hôtels en dehors des villes. Nous savions donc qu’il nous fallait parcourir 100 kilomètres pour atteindre une ville. Comme le sud de la Roumanie est plat ce n’est pas une difficulté insurmontable. Nous avons traversé des villages fleuris. Les devantures des maisons sont soignées ; certains décorent avec un jardin potager. On trouve également plein de paysans qui vendent leurs légumes sur le bord de la route, essentiellement des pastèques, des aubergines, des tomates, de l’ail et des pommes de terre.
Cela faisait longtemps que l’on avait plutôt chaud et bien cela a changé aujourd’hui. Nous avons reçu une averse qui a duré une bonne partie de la journée. Cela nous arrange bien ce soir de ne pas être au camping!
Didier sous sa cape, la Roumaine pieds nus.
De Craiova à Dobreta Turnu Severin, 115 km
Comme nous évitons les routes passagères nous savions que l’étape serait longue mais nous ne savions pas que nous devrions pédaler pendant 45 kilomètres sur des chemins de gravillons ou boueux avec même des pentes à 7% .
Nous avons ainsi découvert des villages de « bout du monde » où les seules voitures qui passent sont celles du facteur et peut être celles de la police. La vie doit être plutôt tranquille quand les seuls bruits de véhicules sont ceux de charrettes tirées par des chevaux ou des ânes.
Les villages s’étendent le long d’une route principale, chaque maison étant soigneusement protégée des regards par des palissades en bois ou en ciment. A chaque entrée sont installés côté rue deux bancs parallèles où les anciens regardent la vie passer.
Visite de Dobreta Turnu Severin
Une petite journée tranquille avant d’admirer les « Portes de fer ».
Dobreta est une ville éclectique. Nous nous sommes promenés dans des ruines romaines et médiévales situées sur le bord du Danube. Dans un des grands parcs où la nature sauvage peut s’exprimer nous avons trouvé le monument aux victimes du communisme.
Un grand théâtre construit par des Français au début du vingtième siècle est utilisé comme centre culturel ; une jeune peintre roumaine entrain de travailler nous a présenté l’exposition de Augustin Răzvan Radu sur la sécurité aérienne.
La ville est animée avec ses nombreux commerces, son marché et ses petits marchands de coin de rue. Il y en a même un qui vendait des bretzels.
Monument aux victimes du communisme