HONGRIE
De Lendava à Sahy
Du 6 au 14 août 2017
LENDAVA – KESZTHELY 85 kms
Ouf ! La canicule semble finie. Mais à la place on a un temps orageux avec du vent très fort, et bien sûr il ne nous aide pas, au contraire. Il est difficile de rouler à plus de 10 km/heure sur le plat, c’est dur ! c’est comme si on montait toujours et nous sommes en permanence déséquilibrés.
Nous pensions que la frontière hongroise allait être une frontière surveillée, militarisée, mais nous l’avons passée sans voir âme qui vive. Les contrôles pour les migrants doivent être davantage à l’Est du pays.
Pour le moment les paysages de la Hongrie n’ont rien d’exceptionnels. La région que nous traversons est une alternance de plaines et de belles forêts de chênes et elle est très peu peuplée, on peut même dire que nous ne voyons personne.
Le camping où nous nous installons, à Keszthely, sur le lac Balaton, semble bien. Nous y resterons une journée de plus pour nous reposer.
Le lac Balaton est un lac d’eau douce de Hongrie ; c’est le lac le plus vaste d’Europe centrale (592 km²). Ses caractéristiques font de lui une zone de pêche et de tourisme importante.
Repos à Keszthely
Lever tranquille, lessive, petit tour en ville, à l’office de tourisme, au château, quelques courses pour changer le matelas qui nous a lâché, pour acheter des patins de frein, bref pour dépenser plus que notre budget ne le permet. Les journées de repos coûtent toujours plus cher mais elles sont nécessaires.
Le camping où nous sommes installés est agréable. Il se remplit petit à petit mais il est loin d’être plein. Le tourisme au bord du lac Balaton a certainement eu son heure de gloire mais maintenant ce n’est plus la foule.
La canicule semble bien terminée et c’est mieux pour une bonne sieste. Le restaurant du camping est agréable aussi. Ils proposent des spécialités hongroises qui nous changent des pizzas.
Globalement notre première impression en Hongrie n’est pas très positive. Bien sûr il ne faut pas généraliser : chaque Hongrois est unique, chacun a sa spécificité, mais quand même… La plupart de ceux que nous rencontrons sont fermés comme des huitres. Ils sont « brut de décoffrage » ; la civilisation ne semble pas avoir été en mesure de les polir quelque peu. Ils sont incapables d’un bonjour, incapables même d’un simple regard. Espérons que la suite du voyage démentira cette impression qui n’est pas très agréable.