De Lunéville à Bâle
Du Lundi 1 au 3 mai 2017
LUNEVILLE – GERARDMER 81 kms
Dernières révisions avant de partir.
Ca y est, on y va ! Il est 10 heures, le temps est pluvieux. Voilà plusieurs mois que nous attendions ce jour. Nous avons planifié notre parcours jusque Venise. Nous savons qu’ensuite nous descendrons l’Italie pour rejoindre la Corse par la Sicile et la Sardaigne. Ensuite nous verrons bien ; il faut être à Nantes le 20 octobre. Mais irons nous jusque là ? En traversant FRAIMBOIS, MOYEN, le doute s’installe… arriverons-nous seulement à Venise ? Notre projet n’est-il pas un peu insensé ?
Nous connaissons bien la route jusque Gérardmer, et elle se fait sans problème, mise à part la météo. Nous nous abritons deux fois dans des abribus, le temps que ça passe… des petites pauses forcées. L’abribus vosgien est beau, en bois, avec trois bancs en vis-à-vis, c’est très spacieux. La suite de notre voyage nous en fera connaître d’autres.
Nous suivons la vallée de la Mortagne, puis celle de l’Arentèle, et enfin celle de la Vologne, de triste renommée.
La météo annonce 2 degrés pour la nuit, en plus de la pluie, c’est suffisant pour nous convaincre d’aller à l’hôtel (Hôtel du Gai Relai). Notre budget va déjà en pâtir mais mieux vaut un bon lit qu’une bonne grippe. Nous mangeons au restaurant de La Clé des Champs, l’ambiance est chaleureuse et le repas est copieux.
GERARDMER – MULHOUSE 90 kms
Départ vers 9 heures, le ciel est un peu plus dégagé. Nous traversons les Vosges dans un cadre superbe. Deux cols sont au programme mais ils s’avèrent assez faciles. Nous aurons aussi deux crevaisons, déjà, et elles n’étaient pas au programme. Mais c’est l’occasion pour Geneviève de s’entrainer à réparer un pneu ; je peux envisager l’avenir avec un peu plus de sérénité, elle se débrouille très bien.
La descente vers l’Alsace est glaciale, sous des giboulées de pluie et de grêle. Dans la plaine d’Alsace il fait un peu meilleur et nous profitons des nombreuses pistes cyclables. Les alsaciens pensent au vélo, ce n’est pas le cas dans toutes les régions.
Le soir nous campons au camping de l’Ill, au bord de l’eau, et nous mangeons au resto Le Secret : pas mal.
Fondée selon la légende autour d'un moulin à eau, Mulhouse fut longtemps une cité-État qui devint en 1347 la République de Mulhouse (Stadtrepublik Mülhausen). À coups d'alliances, elle affirma son indépendance à l'égard du Saint-Empire à la fin du XV°siècle, puis adopta les idées de la Réforme protestante par l'instauration du calvinisme comme religion d’Etat. Propulsée dans l'aventure industrielle en 1746 et « réunie » à la France en 1798, elle devint un des premiers pôles industriels d'Europe et fut longtemps surnommée le « Manchester français ». En 1812, la filature dite « vieux DMC » est construite et fut longtemps un des symboles de la Révolution industrielle en Europe. L’aire urbaine de Mulhouse compte aujourd’hui près de 300 000 habitants. (Wikipédia)
MULHOUSE – BÂLE 51 kms
Tout plat, sans pluie, bref que du bonheur sur de belles pistes bien balisées le long des canaux.
L’étape est courte et cela nous donne le temps de visiter BALE, et en particulier la vieille ville. C’est un quartier très agréable, avec de superbes bâtisses, cela vaut le détour.
Nous nous installons au camping du Petit Port, à HUNINGUE, camping très sympathique avec un accueil très chaleureux pour les cyclistes. Il est situé près de la passerelle des Trois pays, France,
Suisse, Allemagne. En trois minutes, à pieds, nous faisons trois pays, mais nous choisissons l’Allemagne, tant pour la bière que pour manger le soir (dans un restaurant turc), c’est moins cher.
Orage et bonne pluie le soir.