Nous avons quitté la mer par un col desservi par une route passagère. Mon frein hydraulique avant fuyait et la descente sur Bar fut effectuée avec prudence. A la sortie de la ville nous avons aperçu un marchand de vélo, un des seuls rencontrés au Monténégro. Il ne pouvait rien faire pour nous mais il nous a conseillé une personne compétente ; un vrai réseau. On a cherché l’hôtel « Berline ». Un habitué a appelé un serveur qui est allé chercher le patron. Celui-ci a appelé son frère et a enfourché son vélo nous invitant à le suivre. Trois cents mètres plus loin, son frère a ouvert son atelier et a changé le frein en trente minutes. Voilà je pouvais continuer sur les montagnes albanaises.
Nous avons continué notre chemin et la route est devenue très tranquille dans la campagne. L’accès principal était interdit aux voitures pour cause de travaux.
On a franchi la frontière albanaise et les gens semblent très accueillants ; ils n’ont pas encore vu trop de touristes.
Les minarets ont remplacé les clochers et on peut voir beaucoup de vieux cimetières.